miércoles, 22 de abril de 2015

comment.

comment je te dis, 
que je suis mort avec les lumières de la ville, 
avec les rivières sans eau, 
avec les mers sans sel, 
avec les mains couleur. 

comment je t'écris sans doigts, 
sans désir, sans âme, 
sans coeur.

comment je te cherche sans mes yeux, 
sans flair, sans mon esprit. 

comment appeler ton être sans ma voix, 
sans ma bouche, 
sans ma vie, 
si je n'ai pas vie, 
si ma vie est autre vie,
comment, 
si ta vie a été ma vie.

Enrique Caro.

sábado, 18 de abril de 2015

Quand je t'ai oublié?


Quand je t'ai oublié? 
je ne le sais pas...

Aujourd'hui, mange-moi les lèvres
romps-moi la bouche avec 
un baiser pour mourir,
pour renaître, pour marcher sur 
le vent, pour recommencer.

Quand je t'ai oublié?
je ne le sais pas...

Aujourd'hui, prends-moi dans ton giron
si un ciel existe, porte-moi avec 
un baiser pour mourir,
pour renaître, pour marcher sur 
le vent, pour recommencer à rêver.

Quand je t'ai oublié?
je ne le sais pas...

Enrique Caro.

martes, 7 de abril de 2015




Cela le sais-toi, le sais-moi, et il le sait tout le monde; dis-moi quelque chose que n'on sait...
Enrique Caro.
Para que el mundo 
siga girando en el 
sentido correcto y 
siga siendo como es.
Hay cosas que jamás 
deben saberse ni 
decirse... 

Enrique Caro.

viernes, 3 de abril de 2015

Quiero amarte.



Quiero llenarte las tuberías
rociar mi liquido en ellas
pegarme, aferrarme e incrustarme

Anhelo atravesar tus cavidades, 
ser parte de ti,
estar dentro, hacerte mi hogar
habitar en ti y de vez 
en cuando decorar a mi manera.

Deseo entrar por tus oídos
escurrir por tus fosas nasales
y me aspires de nuevo como el oxígeno,
convertirme en el humo del cigarrillo
que fumas, penetrar por tus labios
recorrer tu sentido del gusto,
pasar por tu garganta hasta 
llegar a tus pulmones
y quedarme a vivir en ellos 
como un maldito cáncer

Quiero calentarte, que me calientes,
que nuestros cuerpos sean una hoguera 
que tus manos se conviertan en las mías
mis pies se confundan con los tuyos,
las sabanas escurran y se rehúsen a seguir,
que estén tan cerca de las ventanas

y parezca que quieran volar lejos, 
lejos, muy lejos de nosotros.

Enrique Caro.